Dieu vit et Dieu sut

28/01/2020

Le Livre d'Exode commence par cette histoire tragique des enfants d'Israël qui vécurent dans l'esclavage et la souffrance en Egypte. La Bible rapporte que ces souffrances étaient si grandes qu'Ils élevèrent tous la voix pour pousser des cris vers Dieu. Imaginez-vous une telle souffrance, qui nous poussent à crier de toutes nos forces ! Certaines personnes de nos jours traversent parfois des situations semblables ; Et elles ne savent pas vers qui se tourner !

Heureusement, la Bible nous parle d'un Dieu qui répond au cri de ceux qui L'invoquent de tout leur cœur. Et c'est ce qui arriva pour le peuple d'Israël en Egypte. Dieu suscita pour eux un libérateur en la personne de Moïse, qui devait être le porte-parole de Dieu et la personne par qui les miracles et la puissance du Seigneur devait se manifester face à Pharaon. Mais avant d'arriver à Moïse, regardons de plus près cet échange significatif entre Dieu et les enfants d'Israël.

« Longtemps après, le roi d'Egypte mourut. Les Israélites gémissaient du fond de l'esclavage, ils poussaient des cris. Leurs appels montèrent du fond de l'esclavage jusqu'à Dieu. Dieu entendit leurs gémissements et se souvint de son alliance avec Abraham, Isaac et Jacob. » Exode 2 :23-24

« Dieu vit les Israélites, et Il comprit leur situation. » Exode 2 :25

Cette dernière phrase est celle qui a le plus attiré mon attention.

On comprend dans les versets précédents (v. 23 et 24) que dans leurs souffrances, les enfants d'Israël poussèrent des cris qui arrivèrent jusqu'à Dieu. Et Dieu se souvint de l'Alliance faite avec les Patriarches Abraham, Isaac et Jacob. Mais tout de suite après, nous avons cette phrase : Dieu vit, et Il comprit. Que cache en réalité ce verset ? Qu'est ce que Dieu vit exactement ? Et suite à cela, qu'est-ce qu'Il comprit ?

En réalité, la traduction française du verset 25 ne nous permet pas de comprendre l'ambiguïté présente ici : il y a en effet un le mystère caché dans ce passage. Si nous faisons une traduction littérale de l'hébreu, nous avons plutôt cette phrase :

« Et Dieu vit les enfants d'Israël, et Dieu sut. »

Le verbe « Il vit » en hébreu « ra'ah » renvoie ici à une vision qui a un but, voir dans le sens d'examiner, d'inspecter, de sonder. Ainsi, on comprend que Dieu ne regarda pas seulement la situation de souffrances des enfants d'Israël ; Il alla plus loin ! Il voulut sonder les intentions de leurs cœurs. Etaient-ils prêts à revenir à Dieu ? à se repentir de leurs vies passées ? Pour laisser place à Celui qui les accordera la délivrance ?

Ainsi, Dieu entendit la souffrance des hébreux comme précisé aux versets 23 et 24, et Il se souvint de Son Alliance. Mais ce n'est pas cela qui poussa Dieu à l'action. Comme on le voit au verset 25, il fallait aussi que Dieu voit (l'état de cœur) des fils d'Israël avant d'agir : il fallait avant tout qu'Il voit la repentance dans les vies.

De même pour nous aujourd'hui, ce principe n'a pas changé. Dans nos temps de souffrances physiques ou morales, Dieu entend nos cris et se souvient de l'Alliance faite avec Son peuple acquis par la foi en Jésus-Christ. Mais ce souvenir ne suffit pas, il attend de voir, de sonder nos cœurs pour y trouver ce sentiment de repentance : sommes-nous prêts à nous abandonner entièrement à Lui ? Sommes-nous prêts à confesser notre manque de foi, notre incrédulité face à Ses promesses, ou même nos péchés... ? Le regrettons nous ?

Et l'expression Dieu sutse comprend aisément à partir de la première. Lorsque Dieu vit l'état de cœur et la repentance sincère des hébreux, Dieu sut.

Le verbe « Il sut » en hébreu « yada » évoque l'idée de connaître, de savoir par expérience, de percevoir et considérer une situation. Le mouvement de retour vers Dieu par la repentance était une démarche personnelle, et Dieu le sut, car Lui seul connait les cœurs et les véritables intentions. Rien n'est caché devant Sa face. Dieu vit la repentance de chaque enfant d'Israël, et Il sut que cela était sincère ; Il sut que ces derniers reconnaissaient leurs manquements, et leur besoin d'un sauveur ! Car le problème n'était pas seulement l'esclavage physique de l'Egypte, mais bien plus. Il y avait aussi l'esclavage spirituel ! Et pour en être libéré, il fallait qu'ils abandonnent leurs croyances égyptiennes et les idoles qui les entouraient, pour venir à la rencontre du seul et vrai Dieu !

Dans la souffrance physique et morale, se cache souvent une souffrance spirituelle. Et le plus important pour notre Dieu, c'est la délivrance de notre âme pour le salut, et la vie éternelle.

En Jésus-Christ, par Son sacrifice à la Croix, la délivrance et le salut de notre âme est désormais possible pour tous ! Il suffit juste de faire cette démarche de repentance, de retour vers son Créateur. Et le Dieu qui connait les cœurs, saura et agira en conséquence. Il ne change pas. Crois seulement, et tu verras la gloire de Dieu ! 

Dieu vit et Dieu sut !

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